Au service de Mrs Kennedy pendant quatre ans, l’ancien garde du corps revient sur une telle terrible journee qui marqua la fin de l’insouciance pour la First Lady
« Quand j’ai su qu’on m’avait nomme vais garder du corps de Jackie Kennedy, j’ai pris ca Afin de une sanction. J’avais fait partie d’une vais garder rapprochee de Dwight Eisenhower. Avec lui, j’avais l’impression d’etre au centre de l’univers. Moi, l’enfant adopte du Dakota du Nord. Je n’avais rien contre Mrs. Kennedy, mais je ne me sentais aucune affinite avec elle. J’avais 28 ans, je ne me voyais pas courir nos thes dansants et les galas de charite avec la First Lady.
Je la rencontre Afin de la toute premiere fois le 11 novembre 1960, quelques jours apres l’election de le mari. Elle m’a donne rendez-vous chez i§a, a Georgetown. J’habite l’adjoint de le principal garde du corps, l’agent Jim Jeffries, qui fait les presentations. Plus belle que en magazines, d’une distinction folle, elle reste enceinte de John, qui naitra deux semaines plus tard. Je la salue en la regardant droit dans les yeux. Elle me fixe un instant, puis detourne le regard. J’ai compris qu’il faudrait l’apprivoiser pour gagner une confiance. Un de les collegues, choisi pour votre poste, n’y etait pas parvenu. Cela avait ete mute. Mes superieurs ont du penser qu’entre nous ca collerait. Ils ont eu raison. On m’a accuse ensuite d’etre tombe amoureux d’elle. Nous avions des liens d’amitie etroits, mais je ne crois gui?re qu’on puisse parler d’amour. Je l’appelais “Mrs. Kennedy” ; celle-ci, “Mr. Hill”. La majorite du temps, j’attendais qu’elle m’adresse la parole.
Clint Hill: “C’etait une toute premiere dame radieuse, rayonnante, qui, sous ses airs sages, aimait ma provocation”
Un jour, dans la voiture qui faisait route vers sa maison de campagne, j’allume une cigarette en prenant lait d’entrouvrir la fenetre. Mrs. Kennedy ordonne au chauffeur de se garer et de descendre. “Pas vous, me dit-elle. Venez derriere, a cote de moi.” Je m’execute. Elle me regarde d’un air malicieux et me evoque : “Mr. Hill, auriez-vous l’obligeance de m’offrir une de vos cigarettes ? S’il vous plait, allumez-la concernant moi”. Et, en souriant : “Ce sera un de nos petits secrets.” Il y en a eu nombre d’autres par la suite. Je savais bien des choses sur sa life, mais en general gui?re tout. Elle etait forcement d’humeur egale, jamais en colere, ni stressee, sauf au debut, ou je voyais bien que l’afflux de gens lui faisait peur. Je n’ai jamais su si elle etait jalouse de le mari. Je n’ai senti aucune tension entre elle et lui. Quand Marilyn Monroe a fait le show au Madison Square Garden pour le 45e anniversaire du president, Mrs. Kennedy a en general lu l’ensemble des comptes rendus dans la presse, mais jamais nous n’en avons parle ensemble. Tout votre que je voyais, c’etait une premiere dame radieuse, avide d’aventure, determinee, a qui le mari ne savait gui?re penser non.
Elle est tres soucieuse de son image. Je l’ai vue furieuse contre le magazine “Life”, qui avait diffuse un cliche d’elle occupe a faire une chute de cheval. Un jour, aussi qu’elle est en vacances a Hyannis Port, elle m’envoie choisir des jouets a la boutique Lorania’s Toy & Book Shop. Je n’etais gui?re paye Afin de cela, elle le savait, mais j’etais incapable de le lui refuser. Avant que je parte, elle me devoile, l’air de rien : “Oh, Mr. Hill, alors que j’y crois, pourriez-vous choisir plusieurs magazines ?” Elle raffolait des tabloids et adorait se voir en photo, mais il ne fallait nullement qu’on la voie les acheter. Sous ses airs de jeune fille sage, Mrs. Kennedy aimait la provocation. Un jour, en Inde, elle decouvre une toile tres osee qui represente des positions du Kama-sutra. Di?s que elle me l’a montree, j’ai senti mes joues s’empourprer. “Ca sera tres bien dans la salle a manger de la maison de campagne. Ca facilitera les conversations. Qu’en dites-vous, Mr. Hill ?” “Bien sur, madame”, ai-je repondu poliment.